Sophie ouvre la première école à Amiens : l’aventure commence

Méditation

L’élastique

Voir le préambule sur le QR Code chapitre 1 –
Deux formules possibles : vous utilisez vous-même le texte ci-dessous ou l’enregistrement.

Introduction

Cet exercice très concret permet aux enfants de reconnaitre et d’accueillir les sensations de la tension et de la détente dans le corps. Le stress, les angoisses ou les émotions fortes se ressentent dans le corps, créant ou accentuant les sensations de tension.

Méditation
Bonjour, aujourd’hui je te propose de faire la méditation de l’élastique. Chaque zone de notre corps va être serrée, tendue, avec douceur. Puis on va pouvoir les relâcher, les détendre, comme un élastique. Je t’invite à t’installer dans la position de la montagne assise.

Pose bien les pieds à terre. Le dos est droit et tu respires tranquillement.

Je t’invite maintenant à serrer les pieds, les orteils, les jambes, les fesses, avec douceur sans te faire mal. Tu restes quelques instants en serrant ces parties. Et en observant les sensations.

Puis quand tu sens que c’est bon pour toi, tu relâches, tu détends dans un grand soupir…Tu restes tranquille et tu observes la différence de sensation entre la tension et la détente.

Maintenant, je t’invite à serrer le ventre, la poitrine, le dos, toujours avec douceur. Observe les sensations. Puis, quand tu sens que c’est le bon moment, tu relâches, dans un grand soupir…

Qu’est-ce que cela te fait quand c’est tendu ? qu’est-ce que tu remarques ? Continuons.

Maintenant, je t’invite à serrer les épaules, les bras, les mains. Serre doucement sans te faire mal. Reste quelques instants. Observe. Et puis quand c’est le bon moment, pour toi, tu relâches. Qu’est-ce qui se passe dans ton corps quand tu sers ? Et ta respiration, commente est-elle ?

Maintenant, Je t’invite à serrer la tête, le visage, le front, les sourcils, les yeux, le nez, la mâchoire, la bouche. Puis relâche.

Une dernière fois, je t’invite à serrer toutes les parties de ton corps, des oreilles jusqu’à la tête.

Tu restes, quelques instants, en serrant toutes les parties de ton corps. Puis quand c’est le bon moment pour toi, tu relâches dans un grand soupir. Tu reprends une respiration calme. Qu’as-tu remarqué quand tu te détends ? Que se passe-t-il dans ton corps ? Comment est ta respiration ?

Ça fait du bien, parfois, de relâcher les tensions qu’on a dans le corps. Quand on est stressé. Quand on a peur.  N’hésite pas à refaire cet exercice. À bientôt

Enregistrement de la méditation :


Atelier pédagogique pour les plus jeunes

A partir d’un jeu de cartes, poser la question : « Et moi, commet je grandis ? »

Jeu de cartes proposé par Cadeaux de Dieu (Ed. CRER-BAYARD) avec 4 séries de cartes ;

  • les cartes bleues : je grandis en savoir
    ex : je sais compter, je sais faire du vélo, écrire mon prénom…
  • les cartes jaunes : je grandis en confiance
    ex : je joue tout seul dans ma chambre, je mets la table, je m’occupe de mon petit frère…
  • les cartes vertes : je grandis en taille
    ex : je n’ai plus de siège bébé et j’ai un rehausseur dans la voiture, mon pantalon est trop petit, j’ai perdu une dent…
  • les cartes rouges : Je grandis dans mon cœur

ex : je console, je partage mes jouets, je prie, je fais la paix…

La règle du jeu : Toutes les cartes sont posées sur une table ou au sol face recto.

Chaque enfant, à son tour, en tire une au sort et commente ce que cela lui inspire.

Pour les plus grands : des infos sur la bénédiction

Toute l’œuvre de Dieu est bénédiction
« Du commencement jusqu’à la fin des temps, toute l’œuvre de Dieu est bénédiction. » (Catéchisme de l’Eglise catholique 1079)

La définition de bénir est toute simple ; cela vient du latin : bene-dicere, « dire du bien ».
On dit ‘du bien de Dieu’ (= bénir Dieu) et on demande à Dieu de bénir des personnes (= garder les personnes dans le bien)

Mais dans la Bible, la bénédiction est d’abord un acte de Dieu. Cela commence dès la Genèse dans le premier récit de la Création : ‘Et Dieu vit que cela était bon’, après chaque jour de la Création ; et, au final : Dieu bénit l’homme et la femme (…) Il bénit le 7ème jour.

Tout au long du Premier Testament, Dieu bénit des hommes et des femmes qui font du bien autour d’eux ou il les bénit pour qu’il fasse du bien, pour que tout aille bien pour eux.

Jésus aussi bénit. Il bénit les enfants (Marc 10, 16) ; lors de la multiplication des pains, il ‘prononce la bénédiction’ (Marc 6, 41) ; Au cours de son dernier repas (Marc 14, 22) Jésus prononce à nouveau la bénédiction sur le pain et le vin…

Les premiers chrétiens bénissent ou, dans la prière, demandent à Dieu de bénir.
Dans la Première lettre de Pierre, par exemple, l’auteur écrit : ‘Ne rendez pas le mal pour le mal ; au contraire, invoquez sur les autres la bénédiction, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir en héritage cette bénédiction.’ (1P 3, 9)

Tout au long des siècles la bénédiction s’est développée.
C’est une pratique toute simple de « dire du bien » des autres ou de Dieu ; c’est aussi une prière qui demande à Dieu que soient bénis, que soient gardés dans le bien ceux et celles que nous aimons et peut-être ceux que nous n’aimons pas assez, ceux qui sont oubliés, ceux qui ont besoin de sentir que Dieu les aime tels qu’ils sont…

Aujourd’hui, pendant l’Eucharistie, celui qui donne la communion trace une croix et bénit les enfants qui n’ont pas encore communié.

On dit aussi qu’on béni des objets : des maisons, des cartables, des médailles, etc. Mais, attention, la bénédiction est pour les personnes : les personnes qui habitent la maison, les personnes qui portent une médaille, les enfants qui vont porter leur cartable tout au long de l’année, etc.

On peut aussi ‘bénir un repas’ avant de commencer ; on appelle cela un bénédicité (‘Bénissez’ en latin). En fait, on bénit Dieu pour tous les biens qu’il nous donne : le repas, ceux qui ont préparé, tous ceux grâce à qui nous pouvons nous mettre « les pieds sous la table » ! On bénit Dieu pour ce qu’il est, pour sa présence.

En résumé : Bénir ou être béni, c’est reconnaître la présence de Dieu qui nous aime et lui dire notre désir que cela continue en toute circonstance de notre vie. C’est donc un geste profondément spirituel.

 

Quelques prières de bénédiction :

La prière de bénédiction peut venir de notre cœur, spontanément. On peut aussi prier avec la Bible ou avec des phrases d’autres chrétiens :

« Soyez toujours dans la joie, priez sans cesse, rendrez-grâce en toutes choses, c’est ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus. » (D’après 1 Thessaloniciens 5, 16-18)

« Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, Qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, Qu’il t’apporte la paix. » (Nombre 6, 24-26)

Seigneur, nous te rendons grâce pour tous tes bienfaits, toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles, amen.

Père des cieux, sois béni pour ce repas qui nous rassemble.
Et puisque l’homme ne vit pas seulement de pain, donne-nous faim de ta parole.
Par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

En toute occasion, bénis le Seigneur ton Dieu,
Demande-lui de rendre droit tes chemins, et de bien orienter tes pensées
C’est le Seigneur qui donne le bon conseil. (Tobie 4, 19a)