La Broderie de Sophie

Ateliers pédagogiques pour les plus jeunes

Reproduire, imprimer sur papier calque une reproduction de la broderie et la colorier comme un vitrail.

Le Sacré Cœur, de l’époque de Madeleine-Sophie jusqu’à aujourd’hui

Au chapitre 4, « Sophie engage toute sa vie et devient religieuse », nous avons fait une petite randonnée biblique pour mieux comprendre ce qu’est le Cœur de Dieu, le Cœur de Jésus…

Depuis les images bibliques de l’Ancien puis du Nouveau Testament jusqu’en 1800 puis 2000, les symboles se transforment… Les hommes et les femmes tentent de comprendre et d’exprimer par des mots et des images ce qu’est le Cœur de Dieu ; qu’est-ce que le Sacré-Cœur.

  • Adolescente, Sophie a réalisé la tapisserie : elle est expliquée dans le livret.
  • Quelques années plus tard, voici le sceau (la signature) qu’elle a donné à la toute jeune congrégation qu’elle venait de fonder.

Comment comprendre cette image ?

Le sceau de la Société du Sacré-Cœur a ses origines : deux cœurs de Jésus et de Marie, très réalistes. Le cœur de Jésus dont on voit la blessure, entouré d’une couronne d’épine, la croix plantée dans ce cœur, des flammes exprimant l’amour.
Le cœur de Marie, un peu en retrait, ne faisant pour ainsi dire qu’un avec celui de jésus, lui aussi transpercé par le glaive, et de lui aussi jaillissent les flammes de l’amour.
Au-dessus, l’hostie de l’Eucharistie, rayonnante de lumière, exprime le lien étroit que Madeleine-Sophie a toujours fait entre l’Eucharistie et le Sacré-Cœur.
Autour, des fleurs de lis symbolisent la pureté du cœur.
« Le cœur de Jésus symbole et source des principaux bienfaits de son amour pour nous ». C’est une autre manière de dire : « Voici ce cœur qui a tant aimé le monde et qui en est si peu aimé. » (Expression transmise par Sainte Marguerite-Marie à Paray-le-Monial à la fin du XVIIème siècle).

  • Dans les années 2000, voici comment les religieuses du Sacré-Cœur comprennent leur spiritualité :

    Le cœur est là, dans un mouvement dynamique ; il est ouvert, ce qui est une manière de suggérer la blessure ; il est prêt à recueillir et à rassembler. Mais surtout, voici le monde qui apparait en force, avec la croix plantée en son milieu. (…) Le lieu de la contemplation s’élargit considérablement : ce n’est plus seulement l’Eucharistie que l’on contemple pour adorer le Christ , mais le monde est au cœur du cœur ; il est à contempler pour découvrir le Christ : «  Le Christ est là, caché au cœur du monde où sa mort l’a enseveli et d’où jaillit sa vie de ressuscité qui envahit peu à peu l’histoire. » (d’après un article d’Agnès Bigo, rscj, 2000)

    De l’Ancien Testament jusqu’à aujourd’hui, nous avons découvert une multitude d’images et de symboles pour parler du cœur de Dieu, de son amour pour nous…
    A vous de poursuivre l’histoire ! Revenez au livret « Il était une fois Madeleine-Sophie Barat » et relevez les défis de la page 48… jusqu’au bout !