Quatrième dimanche de Carême : Jésus, Lumière du monde

👉 Comme chaque dimanche depuis le début du Carême, nous vous proposons de prier avec nous :

Carême 2023 – Guide de prière du quatrième dimanche (https://rscjinternational.org/sites/default/files/attachments/guide_de_priere_-_3e_dimanche_de_careme.pdf)

 

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👉 Nous vous proposons également quelques prières et axes de réflexion pour avancer vers Pâques : 

 

Une prière de Norbert Segard intitulé « Donne-moi de voir »

Seigneur,
donne-moi de voir les choses à faire
sans oublier les personnes à aimer,
et de voir les personnes à aimer
sans oublier les choses à faire.

Donne-moi de voir les vrais besoins des autres
c’est si difficile
de ne pas vouloir à la place des autres,
de ne pas répondre à la place des autres,
de ne pas décider à la place des autres.
C’est si difficile, Seigneur,
de ne pas prendre ses désirs
pour les désirs des autres,
et de comprendre les désirs des autres
quand ils sont si différents des nôtres !

Seigneur, donne-moi de voir
ce que tu attends de moi parmi les autres.
Enracine au plus profond de moi cette certitude :
on ne fait pas le bonheur des autres sans eux…

Seigneur, apprends-moi
à faire les choses en aimant les personnes.
Apprends-moi à aimer les personnes
pour ne trouver ma joie
qu’en faisant quelque chose pour elles,
et qu’un jour elles sachent
que Toi seul, Seigneur, es l’Amour.

 

Invitations pour avancer cette semaine ✍️: 

 

  • Qu’est-ce que je ne veux pas voir dans ma vie, dans le monde ?
  • Comment faire un pas de plus dans la confiance cette semaine ?

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean : 

 

En ce temps-là,

en sortant du Temple,

    Jésus vit sur son passage

un homme aveugle de naissance.

    Ses disciples l’interrogèrent :

« Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents,

pour qu’il soit né aveugle ? »

    Jésus répondit :

« Ni lui, ni ses parents n’ont péché.

Mais c’était pour que les œuvres de Dieu

se manifestent en lui.

    Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé,

tant qu’il fait jour ;

la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.

    Aussi longtemps que je suis dans le monde,

je suis la lumière du monde. »

    Cela dit, il cracha à terre

et, avec la salive, il fit de la boue ;

puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,

    et lui dit :

« Va te laver à la piscine de Siloé »

– ce nom se traduit : Envoyé.

L’aveugle y alla donc, et il se lava ;

quand il revint, il voyait.

 

    Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant

– car il était mendiant –

dirent alors :

« N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »

    Les uns disaient :

« C’est lui. »

Les autres disaient :

« Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »

Mais lui disait :

« C’est bien moi. »

    Et on lui demandait :

« Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »

    Il répondit :

« L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue,

il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit :

‘Va à Siloé et lave-toi.’

J’y suis donc allé et je me suis lavé ;

alors, j’ai vu. »

    Ils lui dirent :

« Et lui, où est-il ? »

Il répondit :

« Je ne sais pas. »

 

    On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.

    Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue

et lui avait ouvert les yeux.

    À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir.

Il leur répondit :

« Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé,

et je vois. »

    Parmi les pharisiens, certains disaient :

« Cet homme-là n’est pas de Dieu,

puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. »

D’autres disaient :

« Comment un homme pécheur

peut-il accomplir des signes pareils ? »

Ainsi donc ils étaient divisés.

    Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle :

« Et toi, que dis-tu de lui,

puisqu’il t’a ouvert les yeux ? »

Il dit :

« C’est un prophète. »

    Or, les Juifs ne voulaient pas croire

que cet homme avait été aveugle

et que maintenant il pouvait voir.

C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents

    et leur demandèrent :

« Cet homme est bien votre fils,

et vous dites qu’il est né aveugle ?

Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »

    Les parents répondirent :

« Nous savons bien que c’est notre fils,

et qu’il est né aveugle.

    Mais comment peut-il voir maintenant,

nous ne le savons pas ;

et qui lui a ouvert les yeux,

nous ne le savons pas non plus.

Interrogez-le,

il est assez grand pour s’expliquer. »

    Ses parents parlaient ainsi

parce qu’ils avaient peur des Juifs.

En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord

pour exclure de leurs assemblées

tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.

    Voilà pourquoi les parents avaient dit :

« Il est assez grand, interrogez-le ! »

 

    Pour la seconde fois,

les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle,

et ils lui dirent :

« Rends gloire à Dieu !

Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »

    Il répondit :

« Est-ce un pécheur ?

Je n’en sais rien.

Mais il y a une chose que je sais :

j’étais aveugle, et à présent je vois. »

    Ils lui dirent alors :

« Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »

    Il leur répondit :

« Je vous l’ai déjà dit,

et vous n’avez pas écouté.

Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ?

Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »

    Ils se mirent à l’injurier :

« C’est toi qui es son disciple ;

nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.

    Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ;

mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »

    L’homme leur répondit :

« Voilà bien ce qui est étonnant !

Vous ne savez pas d’où il est,

et pourtant il m’a ouvert les yeux.

    Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs,

mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.

    Jamais encore on n’avait entendu dire

que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.

    Si lui n’était pas de Dieu,

il ne pourrait rien faire. »

    Ils répliquèrent :

« Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance,

et tu nous fais la leçon ? »

Et ils le jetèrent dehors.

 

    Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors.

Il le retrouva et lui dit :

« Crois-tu au Fils de l’homme ? »

    Il répondit :

« Et qui est-il, Seigneur,

pour que je croie en lui ? »

    Jésus lui dit :

« Tu le vois,

et c’est lui qui te parle. »

    Il dit :

« Je crois, Seigneur ! »

Et il se prosterna devant lui.

 

    Jésus dit alors :

« Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement :

que ceux qui ne voient pas

puissent voir,

et que ceux qui voient

deviennent aveugles. »

    Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui

entendirent ces paroles et lui dirent :

« Serions-nous aveugles, nous aussi ? »

    Jésus leur répondit :

« Si vous étiez aveugles,

vous n’auriez pas de péché ;

mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’,

votre péché demeure. »

 

    – Acclamons la Parole de Dieu.