À la Communauté des Feuillants, nous avons lu et médité avec bonheur ce texte. Entre 4 rscj nous cherchons à partager ce qui nous touche le plus.
N°209 : Notre mission dans le monde actuel
Notre monde détruit a besoin de missionnaires amoureux qui transmettent cet Amour qui change leur vie. Parler ou témoigner du Christ de telle manière que les autres n’aient pas à faire grand effort pour l’aimer. Par exemple : une vie au service de l’Afrique ; puis accompagner un migrant, etc…
N° 182 et 184 : Nos services, à forte signification sociale, ont besoin que le Christ les pousse
Pour construire la civilisation de l’amour, l’humanité a besoin aujourd’hui du Cœur du Christ. En lien avec nos constitutions : le n°7 (cité en Dilexit Nos n°150), et le n°8 : « Le Cœur transpercé du Christ nous ouvre aux profondeurs de Dieu et à la détresse de l’humanité. » Dans son Cœur, nous puisons la charité. N°187 : Un dynamisme intérieur profond pour reconnaître chez le frère que l’amour a été blessé, d’où naît le désir profond de réparer. Par exemple : Parmi toutes les permanences d’accueil, obtenir qu’un « sans papier », désirant faire du bénévolat s’intègre dans l’Ehpad. Il a été remarquable au service des résidents.
N° 180 : Saint Vincent de Paul : prendre dans le Cœur de notre Seigneur quelque parole de consolation pour tel pauvre malade
Construire sur les ruines : la civilisation du Cœur du Christ, à bâtir sur les ruines accumulées par la haine et la violence, en nous abandonnant à ce Cœur. Au milieu du désastre laissé par le mail, le Cœur de Christ veut notre collaboration pour reconstruire le bien et le beau. Par exemple : Une vie pour l’Afrique ; puis au contact des migrants durant plusieurs années : accompagner 2 fois au CNDA… jusqu’au Baptême de l’un.
N° 167 « La meilleure réponse à l’amour de son Cœur, c’est l’amour de nos frères »
N° 174 : Du Fleuve d’Eau Vive jaillit la bienveillance St Augustin. N° 178 Saint François de Sales : avec les petites charités quotidiennes, Lui dérober son Cœur, par amour (cf. Aimer avec son grand cœur selon St Jean Eudes). Notre Seigneur nous supporte en nos défauts : faire de même à l’endroit de nos frères, ne nous lassant jamais de les supporter.
C’est un grand bonheur à lire tout ce texte. Le priant avec Jésus, je lui demande de m’aider à comprendre et accueillir cette immense déclaration d’amour, dans mon cœur si étroit. Il me souffle d’avoir confiance, car « rien n’est impossible »… Si heureuse d’avoir été invitée à être religieuse du Sacré-Cœur : « Il m’a aimé et s’est livré pour moi ».
Vénérer le Cœur du Christ n’est pas le culte d’un organe séparé, mais au-delà de la figure incitative de ce centre unificateur, c’est s’adresser au Christ lui-même, avec ce cœur de chair, partie du Corps ressuscité de la Personne incarnée du Verbe, palpitant de sentiments et émotions humaines, divinisées.
« Dans l’Eucharistie ce cœur vivant qui bat pour nous. » -Newman
N°60 : Cette Personne glorieuse, magnifique, s’approche de moi les bras ouverts, avec tant de bienveillance, de tendresse, n’exige rien au préalable, n’attend que l’accueil, la confiance, l’émerveillement devant l’offre de ce Cœur brûlant ‘en manque’ ; se laisser étreindre par son amour (N°49/105).
Grâce à Jésus « nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru » (1 Jean 4,16). Le cœur croyant réalise qu’il est le « tu » de Dieu, et qu’il peut être un « je », parce que Dieu est un « tu » pour lui. Seul le Seigneur nous offre de nous traiter comme un « tu » toujours et à jamais. Ce Cœur est tout orienté vers le Père. Toutes les aspirations de son cœur humain se rapportent au Père. Le contenu central de la mission messianique de Jésus est la révélation de l’amour miséricordieux du Père (N°149).
Communauté des Feuillants (Poitiers)
