Sophie envoie Philippine : direction l’Amérique

Un chant : Le vent souffle où il veut

 

Méditation

L’ANCRE DE LA RESPIRATION

Voir le préambule sur le QR Code chapitre 1 –
Deux formules possibles : vous utilisez vous-même le texte ci-dessous ou l’enregistrement.

Introduction

L’ancrage de la respiration dans le corps est une façon naturelle et puissante de se connecter aux sensations de son souffle. Cela permet de se ramener au présent et de na pas se laisser emporter par les tempêtes qui peuvent gronder.

Méditation de l’ancre de la respiration

Bonjour les enfants, prêts pour une nouvelle méditation ?

Alors installe-toi, confortablement, dans la posture de la montagne. Prends ton temps pour trouver une position dans laquelle tu pourras rester bien attentif et éveillé, pendant un petit moment, sans trop bouger. Tu peux fermer les yeux. Souvent avec les yeux fermés, on voit mieux ce qui se passe à l’intérieur de soi.

Lorsque tu es assis tranquillement, comme tu l’es maintenant, est-ce que tu peux remarquer que tu respires ? Si cela t’aide, tu peux prendre une grande respiration profonde…puis ensuite respire normalement. Sans rien changer, pas la peine de respirer plus fort, ni plus vite. Juste une respiration habituelle.

À quel endroit dans ton corps sens-tu le mieux ta respiration ? Près du nez, peut-être remarques tu un léger courant d’air qui entre dans les narines et qui en ressort ? Ou peut-être remarques tu ta respiration dans ta poitrine ? Tu la sens se soulever quand tu inspires, et se baisser doucement quand tu expires. Peut-être, encore, sens-tu ton ventre se gonfler comme un ballon et se dégonfler quand tu expires ?

Il est possible aussi que tu remarques ta respiration tout à fait ailleurs. Essaye de mettre ta main là où tu sens le mieux ta respiration, pour t’aider à rester avec elle. Parfois ce n’est pas facile de faire attention à sa respiration, on pense à tout autre chose, on s’ennuie, on a envie de bouger…et parfois c’est agréable et tranquille. Comment c’est pour toi maintenant ? Cela peut être un peu curieux, calme, ennuyeux.

Je te propose maintenant de chercher ta note de bien-être, à l’intérieur de toi.

– Tu vas d’abord aller dans ta tête. Comment ça va dans ma tête ? C’est plutôt calme, j’ai des pensées qui se bousculent, je pense beaucoup à un souci, un problème. Comment ça va dans ma tête ?

– Ensuite je vais dans mon corps. Je voyage dans mes bras, mes jambes. Est-ce que je ressens des tensions, des douleurs ? Je suis attentif à mon corps.

– Je termine mon voyage dans mon cœur. Quelle est l’émotion qui habite mon cœur ? Là, maintenant. Est-ce que c’est de la peur, de la tristesse, peut-être de la colère ? Ou est-ce que c’est de la joie, de l’apaisement, de la plénitude ?

Une fois que je me suis questionnée sur ces 3 endroits, je peux trouver ma note de bien-être. Une note entre 0 et 10, qui dit comment je me sens-là, maintenant. Une fois que chacun a trouvé sa note, je vous propose de terminer cette méditation, et de prendre un temps pour partager tous ensemble, chacun à votre tour, votre note. A bientôt.

Enregistrement de la méditation :


 

Atelier pédagogique pour les plus jeunes

1. Créer une barque « La Rebecca » avec du carton

2. Se prendre en photo dans la barque

3. Faire dessiner et peindre des vagues

4. Coller sa photo dans un bateau sur les vagues…

Atelier pédagogique pour les plus grands

L’Esprit Saint, peut-on le voir ? :

L’Esprit-Saint, c’est le souffle de Dieu. Il ne se voit pas, mais son effet est visible. Il nous déplace, nous fait bouger, nous pousse, nous fait respirer ; Il nous donne une force, nous transforme.

C’est pour cela qu’on le décrit toujours à l’aide d’images : le vent ou la brise légère, le feu, la colombe… Ce ne sont pas des images inventées, elles sont tirées de la Bible.

 

Le vent ? Il peut être doux ou fort. On ne peut pas l’empêcher de souffler et il est plein de surprises …

Réaliser un moulin à vent sur lequel on peut écrire : Seigneur, envoie ton Esprit.

Matériel : Une feuille style canson ou de papier fort de couleur ; une petite attache parisienne ; une paille ; une paire de ciseaux ; un compas ; du scotch transparent.

Mode d’emploi : Faire un carré de 20 cm de côté

  • Tracer au crayon noir les deux diagonales pour trouver le centre du carré.
  • Mettre un petit morceau de scotch sur le centre et faire un trou avec la pointe du compas pour l’attache parisienne (le scotch évite au papier de se déchirer).
  • Sur chaque demi-diagonale, marquer un point à 3 cm du centre. Découper les diagonales à partir de chaque angle jusqu’au point que vous venez de marquer (le long des pointillés).
  • Rabattre un angle sur deux vers le centre et scotcher les 4 points ensemble. Faire un trou à 2 cm du bout de la paille.
  • Glisser l’attache parisienne dans le trou central puis dans la paille. Rabattre les côtés de l’attache parisienne sur la paille.
  • Et voilà ! Souffle le vent !

On peut faire un temps de silence et écouter ou chanter le chant proposé :

 Le vent souffle où il veut…

On peut aussi lire dans l’Evangile de Jean :

Chapitre 3, verset 8, la rencontre entre Jésus et Nicodème. Jésus lui dit : « Le vent souffle où il veut et toi tu entends sa voix mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va… Il en est ainsi pour qui est né de l’Esprit » (= il en est ainsi pour celui qui se laisse conduire par l’Esprit de Dieu).

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